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EDUCATION CHRETIENNE 2022-2023
- 25 septembre inscription au sous-sol de la Maison Haute (171 avenue de la Division Leclerc à 100 mètres du temple). Exceptionnellement, cette séance se terminera à 12h.
- 16 octobre
- 20 novembre
- 4 décembre
- 11 décembre : participation au culte des familles.
- 15 janvier
- 5 février : participation au repas paroissial
- 12 février
- 12 mars
- 2 avril : participation au culte des Rameaux
- 16 avril
- 14 mai
- 18 ou 25 juin : culte des familles
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TEMPO, MAESTRO ?
J’ai encore raté mon train ! À moins que ce ne soit lui qui m’ait ratée ! Pour toutes sortes de raisons, ces derniers temps, « mon » train et moi avons bien du mal à nous rencontrer ! Difficile de se synchroniser. Même avec des horaires prévus et des applications d’alerte pour des infos « en temps réel » et il ne m’en faut pas plus pour mettre en route mes pensées.
Le temps. Quelles belles expressions la langue française ne nous offre-t-elle pas pour parler du temps. A commencer par « avoir » ou « ne pas avoir » le temps ! Mythe numéro un, s’il en est un, sur lequel bien des vies et des histoires sont construites. Car, en vérité, le temps ne se possède pas. Il se prend. Prendre le temps, prendre du temps, prendre son temps… Franchement, mis à part le dernier week-end du mois d’octobre où l’on nous fait « gagner une heure » au lieu de la perdre, vous avouerez que ce n’est pas chose facile.
On passe plus de temps à courir après le temps qu’autre chose.
Rien de nouveau sous le soleil, dirait le sage. Toutes les époques se sont retrouvées face à cet élément invisible, intangible mais si « présent » comme en témoignent nos corps. Et la nôtre, si virtuelle, hyper connectée et dématérialisée soit-elle, n’a pas mieux réussi que les autres à s’en affranchir même si elle continue de clamer haut et fort le contraire. Toujours et encore, le temps file et ne revient jamais. Tels des Capitaine Crochet, nous avons avalé le temps comme une horloge qui bat plus ou moins vite, plus ou moins bien, plus ou moins fort. Il vibre, souffle, s’essouffle et s’échappe. Il ne nous laisse pas le maîtriser.
Non, le temps ne se possède pas, il se prend, car il nous est offert. Et l’attitude de l’Homme est bien variable face à ce don. Certains tentent de le voler, de le multiplier, de le conserver et ne manquent pas de créativité pour inventer des techniques sensées y parvenir. Certains le rendent, comme s’il s’agissait d’un prêt, avec la mention « Pas intéressé – Retour à l’envoyeur ». D’autres encore le gaspillent. Après tout, si c’est offert, je lui donne la valeur que je veux et j’en fais ce que je veux. Enfin d’autres, le subissent et ne se résolvent tout simplement pas à accepter ce cadeau qui ne demande qu’à s’épanouir. Au final, peu nombreux sont ceux qui acceptent ce présent inattendu avec gratitude et le vœu d’en respecter le mode d’emploi.
Non, le temps ne se possède pas, il se prend, car il est offert et ne se laisse maîtriser que par un seul. son Créateur. Celui qui connaît la mesure de tout et de tous. Celui qui, seul, peut nous insuffler le bon tempo pour une interprétation juste qui ne nous désarçonnera pas lors de l’enchaînement de passages lents, rapides, liés ou saccadés qui donnent une touche unique à la musique de notre vie. La Bible toute entière fait écho à cette vérité. Elle nous invite à bien compter nos jours et à être de bons intendants du dépôt que le Christ a placé en nous. Alors quelle est notre relation avec le temps ? Comment l’utilisons-nous ? Sur qui, ou quoi…, sommes-nous réglés ? Sur qui ou quoi calons-nous notre rythme et notre respiration ?
Frères et sœurs, prenons ce temps qui nous est donné. Passons du temps avec Celui qui nous le donne. Faisons vivre ce temps en Église. Laissons-nous guider par le Maestro qui, seul, donnera le bon tempo à nos vies et nous accordera les uns aux autres pour que, tous en chœur, nous soyons « un » pour offrir au monde la symphonie harmonieuse et inspirée que notre Seigneur a composé d’avance afin que nous l’interprétions en son temps ! A Lui seul la gloire !
Véronique Jean-Charles
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POUR UN PRINTEMPS QUI SE POURSUIT
Notre Église a connu une fin de printemps exceptionnelle, un feu d’artifice de fêtes, de cérémonies, de partages. Elle a vécu des cultes émouvants où l’essentiel a su se rappeler à nous, avec des démonstrations de foi et d’amour au cœur du message chrétien.
La renommée et la solidité de notre paroisse ont été attestées par la réussite du cocktail du 10 juin organisé à l’attention de nos partenaires dans l’établissement thermal d’Enghien en l’honneur de notre pasteur Marc-Henri Vidal et de son épouse Lise.
Leur départ en retraite annoncé depuis un an nous attriste sur le plan humain comme il aurait pu nous inquiéter sur le plan paroissial, tant nous leur sommes redevables.
Mais la vitalité de notre Église nous a permis d’intéresser un nouveau pasteur, Michel Block, dont le profil est vraiment adapté à nos besoins. Il nous rejoindra en juillet 2023. Nous avons engagé, avec lui et avec le président du Conseil régional, le recrutement d’un second pasteur. C’est pourquoi nous abordons avec confiance la rentrée où s’engagera la période de la vacance pastorale.
Nous sommes certains que la paroisse saura traverser cette étape et ouvrir un nouveau chapitre de son histoire, grâce à notre capacité à nous unir et à nous engager. Nous avons tellement à apprendre les uns des autres, à nous enrichir de nos diverses expériences et sensibilités et de toutes les bonnes volontés. Merci à chacun de vous pour votre bienveillance, votre participation et votre soutien. Dans ce monde si conflictuel, si brutal, si individualiste, face aux épreuves qui ne vont pas manquer de l’affecter au cours des prochains mois, notre Église peut être, et doit être, davantage qu’une béquille. Elle peut constituer un ancrage, un vecteur d’espoir et un facteur de résilience. Il nous appartient de prolonger en hiver l’espérance qui caractérise le printemps, mais aussi le christianisme. Conserver l’espérance malgré tout, la renforcer parfois malgré nous, la diffuser autour de nous, telle est la mission de notre Église.
« Tout ce qui a été écrit l’a été afin que par la persévérance et par le réconfort que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance » (Romains, 15,4).
Alain Joubert
PS : pendant la vacance pastorale, l’organisation des cultes a été confiée à une commission liturgie de huit conseillers presbytéraux qui veilleront à leur bonne préparation et leur organisation. Nous avons sollicité des pasteurs du consistoire de l’EPUdF (Nord-Ouest de la Région), des pasteurs d’Églises amies et des prédicateurs laïcs proposés par la Région. Et nous serons forts de l’engagement des huit prédicateurs de la paroisse, comme de celui des conseillers presbytéraux. Nos cultes seront donc assurés toute cette année, nous l’espérons dans de bonnes conditions.
11 SEPTEMBRE : DERNIER CULTE DU MANDAT PASTORAL DE MARC HENRI VIDAL
Nous serons nombreux à l’accompagner lors de ce culte certainement émouvant. Nous prolongerons cet au revoir par un repas partagé à la Maison Haute. Chacun est donc convié à apporter un plat ou/et une boisson.
Un flash info début septembre donnera plus d’éléments d’information .
Nous rappelons que JAP a organisé une cagnotte pour remercier le couple pastoral de leur présence à nos côtés. Le montant leur sera remis le 11 septembre.
Pour faire un don, 3 possibilités :
– helloasso.com : le lien « faire un don à Jeunesse et Amitiés Protestantes » – adresser un chèque à Vincent Cordier, trésorier de JAP, 23 rue Jules Ferry, 95880 Enghien, en libellant votre don à « Jeunesse et Amitiés Protestantes cagnotte pasteur Vidal ».
– faire un virement à JAP avec le même libellé cagnotte pasteur Vidal, dont les coordonnées sont les suivantes :
IBAN : FR76 3000 4001 7100 0021 5186 848 BIC : BNPAFRPPXXX


Légende photos : Samuel Amedro et Marc-Henri Vidal Alain Joubert, Arlette Sancery, Lise et Marc-Henri Vidal
VENDREDI 10 JUIN : UN PREMIER AU REVOIR
A NOTRE PASTEUR ET A LISE VIDAL
150 invités avaient répondu présents au cocktail d’au revoir organisé par l’Église d’Enghien et de la Vallée de Montmorency à destination de nos partenaires à l’ occasion du prochain départ à la retraite du pasteur Vidal.
Cette cérémonie s’est déroulée dans les prestigieux salons et la terrasse de la Pergola Nova de l’ Établissement Thermal d’ Enghien, face au Lac, un soir de juin où le temps était idéal pour bénéficier de ce cadre idyllique.
Plusieurs personnalités étaient présentes, le Maire et la municipalité d’Enghien Les Bains et, des élus locaux du secteur. De nombreux pasteurs ou membres des Église protestantes voisines et des représentants d’autres confessions, au premier rang desquelles Monseigneur Stanislas Lalanne, Evêque de Pontoise, avaient tenu à retrouver Marc-Henri Vidal qui a beaucoup œuvré sur l’œcuménisme et l’interreligieux pendant son ministère.
Alain Joubert, au nom du conseil de l’Église, a tenu à remercier la municipalité d’Enghien pour un partenariat confiant et actif tout au long de ces dix ans, dans l’esprit d’une laïcité d’ouverture et d’intelligence à laquelle le protestantisme a toujours été très attaché.
Le Maire d’Enghien, Philippe Sueur, a félicité le pasteur Vidal pour toutes les réalisations de celui-ci au service de la cité et de la société. Il a évoqué les qualités humaines et intellectuelles de Marc-Henri, son sens des contacts et des relations humaines, sa capacité à mobiliser les énergies. Il a rendu hommage au protestantisme représenté dans la ville depuis sa création.
Le pasteur Amedro, Président du Conseil Régional de l’Église protestante unie de France, a évoqué la complexité et la noblesse des missions des pasteurs dans la France d’aujourd’hui, la diversité de leurs attributions. Il a fait un vibrant et amical éloge du ministère accompli par Marc-Henri Vidal.
Enfin, dans une brillante intervention, Marc-Henri Vidal a retracé son parcours exceptionnel, entre une naissance à Metz, un départ dans le nouveau monde à cinq ans, une jeunesse chaotique dans la mouvance des mouvements post-68, des études de philosophie et de théologie très sérieuses, un pastorat à Montréal puis à Washington avant d’arriver à Enghien en 2012. Il ironise sur la réputation des français en Amérique, faite d’un esprit critique très développé et d’une suffisance parfois exagérée, réputation dont il n’a pas souffert pendant son ministère : il s’est autant plu à Enghien qu’il s’est investi et qu’il a été apprécié. Et son épouse Lise également, qui a fait bénéficier les écoles de Soisy sous Montmorency de son expérience en matière de soutien des enfants handicapés.
Sur le plan théologique, le pasteur Vidal s’est attaché à établir un équilibre entre l’émotion et la raison, à faire preuve à la fois de pédagogie et de sens de la communication pour ses fidèles qu’il aime classer en cinq catégories : les réformés ou luthériens traditionnels, les évangéliques, les anciens catholiques, les fidèles venus d’Afrique et.. ceux qu’il n’est pas possible de classer. Difficile mais essentiel dans ces conditions d’établir un équilibre ! C’est sa grande fierté d’y être parvenu.
Marc-Henri Vidal et son épouse Lise repartent en septembre pour leur maison de Montréal, afin de profiter de leur nombreuse famille (ils ont quatre enfants, et les petits enfants arrivent régulièrement). Mais ils reviendront en France, sachant que la France est présente sur quatre continents..
Le pasteur Vidal assurera les cultes jusqu’au 11 septembre prochain au Temple d’ Enghien. L’occasion de rencontrer cet été ce brillant « produit d’importation », comme l’a qualifié dans son intervention Samuel Amedro.
Ps : L’écho le Régional du Val d’Oise a publié dans son numéro du 8 juin un article intitulé « le pasteur Vidal retourne en Amérique », rédigé par Fabrice Cahen.
IDFM 98 a organisé avec Claude Levy une émission « entre chien et loup » qui a été diffusée le 30 mai dernier et audible en podcast sur www.idfm98.fr
MERCI D’AVOIR ÉTÉ LA
En dix ans, plus de 100 éditoriaux, qu’est-ce que j’ai pu en écrire des choses ! Des bonnes et possiblement des moins bonnes. Lors des célébrations du jubilé de la reine d’Angleterre, un dicton circulait : « Les Premiers ministres passent, la Reine demeure ». Je me permets d’adapter ce dicton à notre situation : les pasteurs passent, mais les paroissiens restent.
Comparer Premiers ministres et pasteurs peut se comprendre, à des niveaux bien différents, mais oser comparer Reine et paroissiens semble provocateur, mais c’est très protestant. Car l’Église, pour nous, c’est avant tout les gens. Comme je le dis parfois, un pasteur n’est pas nécessaire pour qu’une communauté vive, il est tout au plus utile, en espérant toutefois qu’il n’ait pas été inutile
Bien sûr, un pasteur donne sa couleur à la communauté. Il imprime sa marque. Je suis très fier de cette communauté protestante ayant son siège à Enghien et qui dessert plusieurs communes. Je suis fier de cette communauté avec sa vitalité, son dynamisme, sa présence dans la cité, cette communauté qui nous a accueillis il y a dix ans. Je suis fier de cette communauté multi-ethnique, pluri-culturelle, pluri-théologique, où chacune de ses composantes trouve sa place.
Lorsque j’étais pasteur à Washington et que j’ai annoncé au personnel de l’ambassade de France que je venais à Enghien-les-Bains, et j’avoue sans trop savoir quelle ville c’était, les gens me disaient : « Oh ! Enghien, ce n’est pas n’importe quoi ! ». Et, je confirme, comme les jeunes le disent, ce n’est pas du n’importe quoi ! C’est une ville superbe, un peu magique. On me disait aussi : tu vas aller travailler avec le peuple le plus critique au monde, les Français… Venant d’outre-mer, on a parfois l’impression que Dieu est américain, parce qu’il est tout-puissant. Je tiens à rassurer mes compatriotes, Dieu est également français, parce qu’il sait tout.
On m’a posé la question de savoir ce qui me manquera le plus d’Enghien, de la ville et de ses gens. Je préfère changer le verbe, qu’est-ce que je retiendrai le plus. Le manque est nostalgie, regret. Un souvenir positif permet de sourire au passé, de bien vivre le présent et d’affronter l’avenir (pour le savoir, lisez l’article d’Agnès Holive).
Je disais dans un prêche, qu’un visiteur fait toujours plaisir, si ce n’est quand il arrive, c’est au moins quand il s’en va. Mais il y a de ces visiteurs que l’on aimerait garder plus longtemps. Plusieurs de me dire, que c’est trop tôt pour prendre sa retraite. Je fêterai bientôt mes 66 ans. Que les curés catholiques prennent leur retraite à 75 ans. Entre vous et moi, ils ont moins d’obligations familiales. Que je vais m’ennuyer, on verra bien !
Nous repartons au Canada, où nous avons une maison qui nécessite quelques travaux. Avec une fille en Suisse, une autre à Montréal, deux enfants au Yukon (à côté de l’Alaska), mon père sur la côte ouest américaine à Seattle et mon beau-père dans le nord du Québec, la banlieue nord de Montréal est à peu près centrale sur la carte mondiale. Nous voyagerons, jouerons notre rôle de papy et mamy auprès de nos 6 petits-enfants et semble-il d’autres en réflexion.
Toutefois, tant que la santé et l’énergie le permettront, nous sommes prêts à faire des remplacements pastoraux de 3 mois en France. En précisant que la France c’est aussi, la Guadeloupe, la Martinique, Tahiti, la Réunion…
A nouveau merci, mes amis. A la revoyure.
Pasteur Marc-Henri Vidal
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